Qu'appelle-t-on basse vision ?

La déficience visuelle concerne en France près de 1,7 millions de personnes, comme l’indique le plan handicap visuel 2008-2011, dont près des 2/3 se trouvent être des personnes de plus de 65 ans. Au sein de cette population, le nombre de personnes présentant une basse vision est de l’ordre de 90 %.
Cette atteinte partielle d’une grande partie, centrale et/ou périphérique, de la vision se caractérise par une perte d’autonomie qui affecte non seulement les activités visuelles elles-mêmes (identification, lecture, écriture), mais également l’ensemble de la vie quotidienne (déplacements, communication, activités de la vie quotidienne) et implique en outre, très souvent, un fort retentissement psychoaffectif. La principale cause de malvoyance dans les pays développés est représentée par la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Cette problématique du handicap visuel est encore aujourd’hui fortement méconnue, malgré les campagnes de sensibilisation et d’information diffusées ces derniers temps, car il présente le paradoxe d’être difficilement détectable.
Cette méconnaissance est encore plus flagrante en matière de prise en charge rééducative et réadaptative des personnes déficientes visuelles, alors qu’elle leur permet, bien souvent, de conserver leur autonomie, même chez des personnes âgées, voire très âgées.
En effet, dans la réponse apportée aux situations de malvoyance, l’essentiel ne réside pas dans l’acquisition d’aides techniques ou de réponses toutes faites, mais dans l’intégration de la déficience visuelle et dans l’apprentissage de techniques.

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